Sécurité : l'inévitable préalable à la liberté et à l'émancipation

À gauche, le déni. À l'extrême droite, la surenchère et la multiplication de propositions irréalisables. La sécurité, priorité des Français, première des libertés, mérite sérieux et ambition. Nous ne faisons pas de politique pour "être gentils", ni pour "être méchants" mais pour agir avec efficacité. 

Sans loi claire et appliquée, aucune vie ensemble n'est possible

Nous sommes tous révoltés en constatant que les lois que nous nous contraignons à respecter sont allègrement bafouées par d'autres. Ne pas agir face à une loi mal respectée, c'est cautionner le retour de la loi du plus fort. Cela signifie que sa clarté doit être optimale : 

  • En supprimant toute loi dont la non-application n'entraîne jamais de poursuite judiciaire (exemple : éthylotest obligatoire dans chaque automobile).
  • En épurant le millefeuille législatif de toutes ses dispositions contradictoires, comme il en existe plein dans l'exercice de nombreuses professions, notamment du domaine médical et de la santé.
  • En permettant aux forces de l'ordre de faire régner l'application de la loi, ce qui nécessite de refuser, ou d'abroger, les dispositions susceptibles de les mettre en danger ou de les entraver fortement dans l'exercice de leur mission.

Justice : mettre fin à l'angélique indulgence envers les coupables. Les victimes pour priorité !

Les premiers jours du gouvernement Barnier ont rappelé au plus grand nombre la traditionnelle opposition entre ministère de l'Intérieur, trouvant l'exercice judiciaire trop laxiste, et celui de la Justice, estimant que les peines prononcées sont bien appliquées. Le travail du politique est à mener en deux temps : permettre la prononciation d'une peine réparatrice ou protectrice pour les victimes, et garantir l'application de cette peine.

  • Les circonstances atténuantes sont constitutionnelles, mais prennent une place colossale dans le jugement rendu, jusqu'à dénaturer le principe même de la peine. Plus particulièrement, la disposition classant l'emprise de stupéfiants dans les circonstances aggravantes n'est pas applicable dans les contextes nécessaires et doit être élargie. La première mesure à prendre reste l'instauration de peines planchers.
  • Autre circonstance négligée, les meurtres commis par des infractions manifestes du code de la route : nous demandons l'adoption de la proposition de loi n° 1751 visant à créer un homicide routier.
  • Enfin, la radicalisation du débat politique a rendu plus fréquent le recours de certains au procès d'intention, et avec lui, à la diffamation sous un angle peu judiciarisable puisque c'est à la victime de démontrer la fausseté du propos tenu. Nous proposons l'exact contraire : la présomption de culpabilité pour les faits de diffamation, afin que ce soit à leurs auteurs d'en assumer concrètement la démonstration, sinon les responsabilités. 

Rétablir un sens et une application réelle de la peine de prison

L'insécurité et l'effroi qu'elle engendre provient également du fait que les individus dangereux ne sont pas placés dans l'incapacité de nuire. En effet, des délinquants sont maintenus en liberté du fait de la pénurie de places de prison, malgré parfois une vingtaine de chefs d'accusations voire de condamnations pour violences physiques et sexuelles. Comment ne pas perdre la raison ? La prison doit retrouver son rôle d'éloignement de toute personne dangereuse de ses victimes et de leurs proches. 

Nos objectifs pour rétablir la priorité "un crime, une peine de prison" :

  • Généraliser la détention à domicile et l'assignation à résidence, via bracelet électronique, pour les délits n'impliquant pas l'atteinte à l'intégrité physique ou morale d'autrui, ni l'usage d'armes. Permettre ainsi de garantir une peine de prison à toute personne manifestement dangereuse pour la société et condamnée comme telle.
  • Rétablir des peines planchers.
  • Interdire l'accès à internet et surveiller chaque conversation téléphonique pour toute personne coupable de harcèlement et détenue dans cette perspective. Réduire l'éventail des objets autorisés en cellule afin de soulager le travail des agents pénitentiaires et de lutter contre la criminalité et les trafics organisés depuis les cellules.
  • Construire 20 000 places de prison supplémentaires afin de freiner la surpopulation carcérale, l'indignité des conditions de détention et la pression sur les agents pénitentiaires.
  • Généraliser la possibilité d'exercer une profession ou l'expression de la créativité artistique dans l'enceinte carcérale afin de favoriser la réinsertion professionnelle au sortir de prison et de limiter la dépendance aux aides sociales.

Mieux nous armer contre les affrontements culturels 

L'on observe un phénomène croissant d'attaques violentes à l'endroit de commerces, ou manifestations culturelles, perpétrées par des messagers de haine. Le délit d'incitation à la haine raciale ne permet qu'une juridiction partielle, tant il existe des cas de violence ne pouvant être rattachés à une couleur de peau ou à une origine. Par ailleurs, il est de plus en plus courant de voir la culture française et le savoir-faire associé pris pour cible. Comment accepter que l'on s'en prenne à la culture d'un pays sur son propre sol ? 

La France est le pays des hommes libres. Chacun a le droit de se sentir fier d'être français, tout comme de revendiquer un héritage culturel familial, partageable par définition, qu'il soit régional ou étranger. Seules les religions n'ont pas leur place dans l'espace public. Par ailleurs, la Nature a horreur du vide : ne pas être en capacité d'affirmer sa culture selon ses souhaits, c'est renoncer à une partie de son âme, et ceux qui en souffrent sont dépossédés face aux tentations d'adhérer à des idées radicales voire à des groupuscules violents. Nous devons mieux armer notre arsenal judiciaire contre les actes violents dans lesquels une culture, à commencer par la culture française, est clairement visée et stigmatisée.

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